Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) chez l’adulte

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) se manifeste par des difficultés à maintenir l’attention, une tendance à être impulsif (c’est-à-dire réagir rapidement sans réfléchir) et une hyperactivité motrice ou mentale. On parle de ce trouble surtout chez l’enfant, chez qui il entraîne des difficultés scolaires, familiales et émotionnelles.

Aujourd’hui, nous savons que le TDAH peut persister à l’âge adulte de façon fréquente. Ainsi, il est estimé que 2 à 4 % des adultes présentent un TDAH. Les enfants qui ont eu un TDAH ont entre 50 et 75 % de chances d’avoir toujours des symptômes ou des difficultés en lien avec le TDAH. Ainsi il est important d’identifier un TDAH à tous les âges de la vie car ce trouble n’est pas sans conséquences pour les personnes atteintes et pour leur entourage.

En effet, sur le plan de la santé mentale, il existe un risque accru de dépression, d’anxiété, ou de (consommation problématique d’alcool) ou de drogues lorsque l’on souffre de TDAH. Les addictions) peuvent parfois s’expliquer par l’usage de produits à visée sédative ou stimulante, pour contrer les symptômes de TDAH. Les conséquences négatives peuvent aussi impacter la sphère des *études ou de la vie professionnelle, avec une scolarité difficile, un épuisement professionnel, une mauvaise perception de son propre travail, l’impression d’être toujours en dessous de son potentiel. Les conséquences sont aussi familiales avec des conflits, des séparations, des mésententes sur le fonctionnement du quotidien et avec les enfants.

Il faut savoir de plus que le TDAH est un trouble qui a une composante génétique, ce qui fait qu’on retrouve souvent plusieurs cas dans la même famille. Il n’est pas rare que des parents, suite au diagnostic de leur enfant, suspectent chez eux l’existence d’un TDAH.

Quels sont les symptômes du TDAH chez l’adulte ?

Les symptômes de TDAH sont généralement stables dans le temps. Chez l’adulte, les symptômes peuvent ressembler à ceux décrits chez l’enfant, mais il existe des particularités du fait de l’âge, du contexte de vie, et des attentes sociales.

Des difficultés d’attention

Le TDAH se manifeste par des difficultés d’attention, c’est-à-dire :

  • une difficulté à se concentrer, à maintenir son attention, et particulièrement si la tâche est peu motivante, peu stimulante ou demande un effort mental. L’attention ne peut être maintenue que quelques minutes, bien moins que la plupart des gens. Il y a ainsi une tendance à la rêverie (partir dans ses pensées), des erreurs d’étourderie fréquentes, et une impression d’être particulièrement inefficace dans son travail ou dans ses activités quotidiennes.
  • une tendance à oublier les rendez-vous et obligations, perdre ses affaires ou passer beaucoup de temps à les chercher.
  • la personne peut être facilement distraite par les bruits ou les choses qui l’entourent, ou même être dérangée par ses propres pensées. Cette tendance à la distraction peut entrainer une tendance à se disperser, à faire des erreurs, à avoir du mal à se concentrer, avoir du mal à écouter les autres.
  • une difficulté à gérer sa motivation, comme avoir du mal à se mettre en route, avoir une forte tendance à la procrastination, c’est-à-dire repousser au lendemain ce qui doit être fait.
  • des difficultés d’organisation, une tendance à être dispersé, à faire les choses dans le désordre, à avoir du mal à finir ce qui est commencé. Les personnes ont du mal à gérer le temps, sont souvent en retard, ou font les choses à la dernière minute.
  • les personnes avec un TDAH peuvent aussi faire beaucoup d’efforts pour compenser leurs problèmes d’attention, comme faire des listes de manière exagérée, devoir vérifier sans cesse pour éviter les oublis, avoir une tendance au perfectionnisme ou être très lent pour vérifier.

Des problèmes d’hyperactivité

A côté de cela il y a des problèmes d’hyperactivité qui consistent en des difficultés à rester assis tranquille, ou bien avoir une tension interne persistante, être “sur la brèche”, énervé, avoir du mal à se détendre, avoir la “bougeotte”. Les personnes avec TDAH peuvent avoir des difficultés à rester tranquille, avoir besoin toujours de faire quelque chose. L’hyperactivité peut être uniquement mentale, comme avoir toujours la tête pleine d’idées, avoir du mal à ne pas penser.

Des problèmes d’impulsivité

Il peut aussi y avoir des problèmes d’impulsivité, c’est-à-dire une tendance à agir trop rapidement sans réfléchir, interrompre les autres, à couper la parole, avoir du mal à attendre son tour ou prendre des décisions sur un coup de tête. Les personnes peuvent aussi faire des actes problématiques par impulsivité : bagarres, prise de risque en voiture, consommation de drogues.

Certaines personnes ont uniquement des symptômes d’inattention, d’autres personnes ont des symptômes dans les différents domaines d’inattention, d’hyperactivité ou impulsivité.

Autres symptômes possibles

D’autres symptômes peuvent aussi être observés, notamment des problèmes émotionnels : tendance à se mettre très facilement en colère, à avoir une humeur qui varie très vite à différents moments de la journée, avoir du mal à gérer les fluctuations des émotions, être très sensible.

Il peut y avoir également des troubles du sommeil, comme une difficulté à s’endormir, un sommeil de mauvaise qualité ou bien une fatigue ou une somnolence la journée.

Comment savoir si je (ou un de mes proches) présente un TDAH ?

Ceci ne vaut pas pour diagnostic, mais voici quelques questions pour vous aider à le savoir :

A – Présentez-vous un bon nombre des symptômes mentionnés plus haut, que vous avez de manière persistante (tous les jours, toute l’année), et aussi loin que vous vous en souvenez (depuis que vous êtes enfant) ?

B – Les petits symptômes de la vie quotidienne qui vont suivre vous sont-ils familiers ?

  • Vous ne trouvez pas vos clés de voiture, et si par bonheur elles sont dans votre sac, il y une chance que vous ne vous souveniez pas où elle est garée…
  • Faire vos courses vous prend beaucoup de temps, et particulièrement en allers-retours au magasin ! D’abord, vous oubliez votre liste chez vous. Ensuite, lorsque vous y retournez, vous la prenez mais oubliez votre portefeuille. Si la troisième tentative est la bonne, il est possible que vous ayez tout de même oublié l’achat principal…
  • Vous avez assez d’argent à la banque pour payer les factures, mais les lettres de rappel s’accumulent (par oubli ou problème de priorisation) !
  • Vous avez déjà retrouvé des clefs, un livre ou une télécommande dans votre réfrigérateur.
  • Vous trouvez régulièrement des tasses pleines de thé froid dans votre maison.
  • En réunion, alors que c’était à vous de parler, vous vous demandez ce qu’il y aura à manger ce soir.
  • Vous allez dans votre cave pour chercher quelque chose, mais QUOI ?
  • Le jour où vous avez perdu votre agenda était le pire jour de votre vie…
  • Vous avez besoin de faire un exercice intense pour vous écrouler dans le sommeil.
  • Personne ne vous supporte pendant les vacances à la mer, tant que vous n’avez pas trouvé une occupation…

C – Test de dépistage ASRS v1.1 (Organisation Mondiale de la Santé)Voici maintenant un test de dépistage à réaliser :

Test de dépistage ASRS v1.1

Si vous avez 4 réponses dans la zone grisée, et si A, B ou C sont vrais, il est possible que vous présentiez un TDAH.

Mais encore une fois il est important de répéter que pour poser un diagnostic, un avis médical est nécessaire. Seul un spécialiste, dont c’est le métier, est habilité à le faire.

Comment fait-on le diagnostic du TDAH ?

Le diagnostic est posé par un psychiatre à partir d’un entretien lors duquel les symptômes, le contexte et le retentissement sont analysés. Il faut aussi évaluer les autres troubles psychiatriques associés.

D’autres examens, comme un bilan neuropsychologique, un bilan biologique ou une exploration du sommeil peuvent être utiles pour rechercher un autre diagnostic, évaluer le retentissement ou préciser certaines composantes du trouble. Parfois, certains médecins proposent de remplir des questionnaires qui permettent d’orienter vers le diagnostic.

Mais au final, c’est l’entretien psychiatrique approfondi, idéalement avec un médecin psychiatre qui connait bien ce trouble, qui permettra de poser le diagnostic.

Le TDAH, est-ce que c’est grave ?

Le TDAH est un trouble fréquent qui n’empêche pas d’avoir une vie normale.

Le TDAH peut avoir des aspects positifs : énergie, créativité, enthousiasme…

Cependant, il faut être conscient des conséquences négatives que le TDAH peut avoir sur les différents domaines de la vie. Les conséquences peuvent être modérées mais aussi parfois sévères. Cela dépend de l’histoire des personnes, des difficultés associées et du contexte de vie.

Le retentissement et la sévérité du TDAH peuvent également être évalués grâce à un diagnostic précis.

Quelles sont les causes du TDAH ?

Les causes du TDAH ne sont pas complètement élucidées à ce jour.

Il existe tout d’abord très probablement des causes génétiques qui expliquent que le TDAH se retrouvent très souvent chez plusieurs membres d’une même famille. Les études scientifiques suggèrent que le TDAH est associé à de nombreux gènes qui apportent chacun un petit risque. Il ne s’agit pas d’une maladie génétique au sens propre du terme. Plusieurs gènes ont été identifiés comme « facteurs de risque » aujourd’hui mais aucun ne permet de poser un diagnostic.

L’environnement peut aussi influer, avec notamment des problèmes pendant la grossesse : prématurité, faible poids de naissance ou exposition à certains produits. Des facteurs liés au milieu social et des accidents comme un traumatisme crânien peuvent aussi contribuer au risque d’avoir un TDAH.

Il est très difficile de faire la part entre les causes génétiques et les causes environnementales sur le TDAH. Il existe très probablement une interactionentre ces facteurs génétiques et ces facteurs d’environnement.

De manière générale, il est considéré que le TDAH est une variation extrême de plusieurs traits qui varient de manière continue dans la population générale.

Quelles sont les anomalies du fonctionnement du cerveau dans le TDAH ?

Le TDAH est associé à différentes anomalies neuropsychologiques comme des déficits d’attention soutenue, des déficits de mémoire de travail (garder en parallèle en mémoire un certain nombre d’informations), des déficits dans les fonctions exécutives (les fonctions qui permettent d’organiser la pensée et d’organiser les séquences de tâches ou inhiber certains comportements automatiques). Le TDAH est également associé à des modifications des tâches impliquant la motivation et la perception du temps.

Cependant le diagnostic ne peut pas être fait à partir de tests neuropsychologiques uniquement. Les déficits sont très variables en fonction des personnes et ne sont pas spécifiques au TDAH.

Au niveau cérébral, les recherches scientifiques récentes suggèrent qu’il y ait un retard de maturation cérébrale chez les enfants avec TDAH. Chez les enfants et les adultes avec TDAH, il existe des signes de fonctionnement cérébral un peu différent. Il y a une moins bonne activation des zones cérébrales impliquées dans certaines fonctions comme l’attention ou la mémoire. Il y a aussi une instabilité au niveau des réseaux cérébraux qui favorise le vagabondage des pensées et la distractibilité.

Comment traiter le TDAH et améliorer sa qualité de vie ?

Le plan de traitement est toujours discuté en fonction :

  • de la gêne au quotidien
  • du retentissement dans les différents domaines de la vie
  • de la sévérité des symptômes
  • de l’énergie mise dans les stratégies de compensation du TDAH (le temps et les efforts mis pour établir des listes et un planning, gérer sa distraction, etc.)
  • de la présence de troubles associés comme la dépression, l’anxiété ou l’usage de substances.

Le traitement est généralement « multimodal », c’est-à-dire impliquant des approches psychologiques et biologiques : certaines règles d’hygiène de vie, approches psychothérapiques, et prises en charge médicamenteuses. D’autres approches comme le « neurofeedback », sont encore en cours d’évaluation et de recherche.

Une bonne hygiène de vie :

Il est important d’avoir des rythmes réguliers, notamment au niveau du sommeil. Un sommeil réparateur et régulier a un impact sur l’attention et le bien-être. Il est aussi important d’avoir une alimentation saine, éviter les excès d’alcool et le grignotage.

Utiliser des routines permet au cerveau d’épargner une énergie qui peut être utilisée alors sur d’autres activités.Il est aussi important d’apprendre à éviter les situations de distraction et les situations à risque au niveau de l’impulsivité.

Il est également essentiel d’apprendre à observer et accepter son fonctionnement pour pouvoir faire des choix qui sont vraiment en accord avec son tempérament.

Les psychothérapies

Il existe différents types de psychothérapies qui peuvent être utiles pour le TDAH.

La thérapie la plus évaluée dans le TDAH de l’adulte est la Thérapie Cognitivo Comportementale (TCC). Elle aide les personnes à diminuer leurs symptômes en utilisant des stratégies plus efficaces et permet également de travailler sur l’estime de soi.

La Psychoéducation ou Education Thérapeutique permet de mieux connaître le TDAH et les moyens d’y faire face.

D’autres thérapies peuvent être utiles comme la thérapie basée sur la pleine conscience ou mindfulness qui peut permettre d’entraîner son attention, de diminuer la réactivité aux stimuli et limiter l’impulsivité. Elle permet aussi de mieux observer son propre fonctionnement mental et de mieux s’adapter dans différentes circonstances.

La thérapie comportementale dialectique, intégrant des éléments de la TCC et de la pleine conscience, est une thérapie qui vise à une meilleure régulation des émotions.

Ces thérapies nécessitent un engagement personnel et une persévérance dans l’application de pratiques quotidiennes.

D’autres techniques psychothérapiques peuvent avoir leur intérêt quand il s’agit de traiter des comorbidités ou des conséquences du TDAH.

Les médicaments :

Les médicaments proposés dans le TDAH sont essentiellement des traitements psychostimulants.

Les médicaments sont prescrits quand les symptômes entraînent une gêne marquée et que les stratégies de compensation n’ont pas permis de les contrôler suffisamment.

En France le seul médicament disponible est le méthylphénidate. Il est commercialisé sous différentes formes : à libération immédiate avec une durée d’action de trois à quatre heures (RITALINE LI) ou à libération prolongée, ce qui permet un effet de 8 à 12 heures après une seule prise (RITALINE LP, CONCERTA, MEDIKINET, QUASYM).

La posologie est variable en fonction de chaque individu et sera évaluée avec un médecin en fonction de la réponse et des effets secondaires.

Un traitement psychostimulant doit être initié par un médecin spécialiste hospitalier (psychiatre ou neurologue) et peut ensuite être renouvelé par tout médecin. La prescription du méthylphénidate est très encadrée en France car le traitement est classé comme stupéfiant. Les ordonnances doivent être sécurisées, et doivent être renouvelée tous les mois sans renouvellement possible.

Ces traitements modifient l’action de certains neurotransmetteurs. Le méthylphénidate agit par l’augmentation de l’action de la dopamine et la noradrénaline dans le cerveau, comme si on modifiait un thermostat. Ainsi, la dopamine et la noradrénaline peuvent agir plus longtemps dans les synapses (zones de communication entre neurones), avec des effets observables sur l’attention, la distractibilité et l’impulsivité. Le traitement n’entraîne pas de modification de la personnalité des gens. Il n’y a pas d’accoutumance ou de dépendance à ce produit. Le traitement ne guérit pas le TDAH, il diminue uniquement les symptômes. Son effet disparaît après l’arrêt du traitement.

Le traitement n’augmente pas l’intelligence. Il modifie uniquement l’équilibre entre attention soutenue et distraction. Si une personne sans TDAH prend le traitement, elle peut ressentir une augmentation de la vigilance et de l’attention, mais au détriment de la flexibilité de la pensée. Au total, elle n’aura pas de réel bénéfice en ce qui concerne les performances intellectuelles. Par contre, une personne avec un TDAH, qui a un déséquilibre avec une trop forte distractibilité, verra ses capacités cognitives améliorées. Il est vrai que dans certains pays où les psychostimulants sont plus prescrits qu’en France, les traitements sont parfois détournés à des fins de dopage cognitif (alors même que les données scientifiques suggèrent un bénéfice discutable dans cette indication). Le traitement n’entraîne pas d’effet d’euphorie ou de “défonce”.

Quels sont les effets secondaires du traitement ?

Les effets secondaires sont à l’initiation du traitement le plus souvent des céphalées (maux de tête), une sécheresse de la bouche, des nausées, un inconfort digestif. Le traitement peut également couper l’appétit et entraîner une perte de poids. Il peut entraîner des céphalées et des palpitations, c’est-à-dire des battements du cœur plus forts. Dans certains cas, il peut augmenter la tension artérielle ou accélérer le cœur. Il convient ainsi de vérifier l’absence de contre-indications cardiaques (interrogatoire et éventuellement bilan cardiologique) avant de débuter un tel traitement.

Combien de temps faut-il prendre un traitement ?

Le traitement est mis en place au vu d’objectifs précis (diminuer certains symptômes qui sont gênants dans un contexte et pour une période donnés). Ainsi, si le traitement est efficace, une nouvelle stabilisation peut être obtenue grâce aux progrès engrangés, ou bien d’autres approches peuvent prendre le relai.

Certains patients prennent un traitement pendant quelques années (le temps des études par exemple), d’autres font le choix de le poursuivre en continu car l’aide apportée est nécessaire à leur qualité de vie. Après quelque temps, certains patients ne prennent le traitement que dans des contextes particuliers.

Il ne faut pas oublier qu’il faut parfois traiter des troubles associés au TDAH, comme la dépression, et parfois avec des médicaments spécifiques. L’ordre de traitement entre les différents troubles est très variable selon les personnes et doit être établi avec le psychiatre.

Approches thérapeutiques nouvelles

Il existe plusieurs approches thérapeutiques en cours d’évaluation ou de recherche. Le neurofeedback est une méthode comportementale basée sur un renforcement déterminé par un signal électroencéphalographique (activité électrique du cerveau, enregistrée par des électrodes posées sur la tête). Ce traitement permet de modifier la connectivité cérébrale et d’améliorer certains symptômes du TDAH. Ce traitement reste toujours en évaluation aujourd’hui.

D’autres traitements sont en cours de recherche comme la stimulation cérébrale par courant continu (tDCS). Pour l’instant, ces traitements n’ont pas fait preuve de leur efficacité de façon certaine.

Où s’adresser pour un diagnostic et des soins ?

Pour obtenir un diagnostic, il faut s’orienter vers un médecin spécialiste psychiatre qui connaît le diagnostic de TDAH chez l’adulte.

Le diagnostic est encore mal connu auprès des psychiatres, et c’est pourquoi il faut souvent s’adresser vers des centres ou des praticiens spécialisés dans le TDAH de l’adulte.

Vous pouvez demander conseil à votre médecin ou auprès d’associations de patients avec TDAH.

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